Saint Andrea de Cotone - Sant' Andria di Cotone
C'est un beau village, formé par trois hameaux (Ciglio, Chigliacci, Cotone).Très ancien dans sa partie haute le hameau de Ciglio haut perché, véritable nid d’aigle offre une vue splendide sur le Campoloro. Ce hameau était le véritable carrefour entre les pièves d’Alesani, Campolori et Tavagna avant que la nouvelle route desservant la vallée d’Alesani passe sous le Hameau de Chigliacci.
C’est également un bon point de départ pour découvrir la montagne proche, comme par exemple la Punta di Travu (876 mètres) et le mont Cime Tonde (1013 mètres), ainsi qu’un site très peu connu, Santa Maria A Vecchia. Dans ce qui fut sans doute un site préhistorique ; au milieu des ruines on y trouve (En assez mauvais état), une chapelle romane. Ce site mériterait des recherches archéologiques compte tenu de sa situation.
Le hameau de Chigliacci, avec ses hautes maisons bourgeoises témoigne d’un autre temps, et de la richesse de ses habitants a une époque, ou moulins, jardins, arbres fruitiers faisaient la richesse du village.
L’église paroissiale située entre les hameaux de Chigliacci et Cotone est un édifice qui date de la seconde moitié du 17e siècle, dont les travaux de second œuvre étaient toujours en cours en 1686, comme l’indique le rapport de visite apostolique de Monseigneur Spinola. Agrandi au cours du 18e siècle et dans la seconde moitié du 19e siècle. Clocher du 18e siècle, fut partiellement reconstruit dans la seconde moitié du 19e siècle.
Après un longue période de sommeil, Sant Andréa semble retrouver un regain d’activité. Sous l’égide d’une municipalité très active, le village connaît depuis quelques années un réel renouveau, avec l’installation de nombreux jeunes couples et la construction ou la rénovation de bâtiments, de commerces et d’habitation collectifs et individuels redonnent vie au village.
Un peu d'histoire :
Erigée en paroisse au cours de la seconde moitié du 16e siècle et en commune en 1790, Sant' Andréa-di-Cotone est rattachée à cette date au canton de Campoloro, dénommé en 1828 canton de Cervione. Le décret impérial du 17 février 1864 assigne de nouvelles limites à la commune, confirmant l' échange de terres avec la commune voisine de San-Giuliano. La population, formée de 614 habitants en 1866, 758 en 1872, atteint son niveau le plus élevé en 1881 avec 800 habitants, ne cesse ensuite de décroître, comptant seulement 167 habitants en 1999. Cette commune fait aujourd' hui partie du canton de Campoloro-di-Moriani né en 1973 de la fusion des cantons de Cervione et de San-Nicolao.