VERDE DI CORSICA
Grandeur et décadence pour un patrimoine unique laissé à l’abandon.
C’est dans la vallée d’Orezza que se trouve la carrière d’une des richesses minéralogiques les plus célèbres de Corse dans l’antiquité : le VERT d’OREZZA. Appelé aussi Verde di Corsica on trouve de nombreuses traces de son utilisation à travers le monde, dont certaines remontent à la Préhistoire. Le plus célèbre exemple reste cependant le mausolée
des Médicis dans la chapelle San Lorenzo à Florence, qui servait de nécropole familiale.
L’euphotide d’Orezza est d’une teinte que les peintres appellent le « vert anglais », plus ou moins foncé, avec toutes les nuances de l’herbe.Ses plus belles variétés se trouvent dans le lit des torrents qui descendent du Monte Muffrate et de la Punta di Caldane, à la limite des vallées d’Orezza et d’Alesani.
C’est à Carcheto-Brustico que se trouve la carrière d’une des richesses minéralogiques les plus célèbres de Corse dans l’antiquité : le VERT d’OREZZA.
La fin de l’exploitation intensive de la carrière remonte à 1985.
Le terme scientifique désignant le vert d’Orezza est : « smaragdite » qui est l’ancien nom de l’émeraude. Par extension, ce terme désigne les cristaux verts de cette pierre aux veines colorées, cristaux qui sont de la diopside et de l’actinolite colorés par du chrome. Aujourd’hui, cette pierre devenue rare, est exploité dans les domaines de la bijouterie, de la décoration intérieure ou de la sculpture mais leurs œuvres ne constituent plus qu’une très petite production.Le bruit court actuellement qu’il est devenu le gabbro le plus cher du monde (puisque le plus rare) : à titre d’indication environ 2.000 € le m2, notamment en raison des coûts élevés d’accès à la carrière et d’extraction .
