Le village, perché à 650 m d’altitude, au pied d’un cirque montagneux face à la vallée cultivée et boisée, avec la forêt de Libbiu. Elle est aussi une des étapes sur le sentier de randonnée de « A punta a u cervellu » (1630 m). Dans ce désert verdoyant, entouré de conifère et ceint par la punta di u Cirarbellu, c’est après un dédale de routes pour le moins sinueuses. Et à la suite de plusieurs étapes à travers Muna ou encore Lopigna, apparaît enfin le village de Rosazia.
Situé dans l’ancienne piève Cruzini, Rosazia s’étend sur une arête, au creux d’une montagne plus élevée, et est curieusement étagé sur une multitude de petites terrasses soutenues par des murets. Ce village présente une forme architecturale et structurelle remarquable. En effet il possède ainsi un beau cachet que vient renforcer l’unité de la pierre et des vieux toits, des montées en escaliers et des gros linteaux.

Ce territoire a été peuplé depuis les premiers temps de la Préhistoire, mais par la suite, comme beaucoup de communes de la région, il fut déserté à la fin du Moyen-Âge. Il a aussi subi la répression génoise à l’encontre de la famille seigneuriale Da Leca, dont le principal château se situait à à peine 3,5 km à l’est, sur l’autre rive du Liamone.

Célébrations :
Fête patronale le 13 juin pour San'Antone
Célébration de « A madona » le 1er dimanche d’octobre
Célébration de Sainte Cécile le 22 novembre