Situé sur une hauteur, Penta di Casinca domine la plaine et la vallée du Fium’alto. A Folelli, sa façade maritime, on trouvait autrefois un port, remontant à l’Antiquité. Il cessa son activité au XIXème siècle.

L'origine de Penta di Casinca :

Il existe deux versions différentes issues de la tradition orale et qui divergent sur l'origine du nom de Penta.

La première  veut que le vocable « Penta » découle du mot «  Pentone » qui signifie gros rocher ; le village étant effectivement construit sur un éperon rocheux.

La seconde émanerait du mot Grec «  Penta » signifiant cinq ».Il semblerait que les survivants des cinq hameaux (San Giabico, San Michele, San Quilico, San Andrea, et San  Colombano) rasés par des envahisseurs aient fondés le village de Penta. Le vieux village est très beau (Il est le seul village de Corse entièrement classé) : ses ruelles étroites donnent à voir des maisons hautes aux portes sculptées, reliées entre elles par de hauts escaliers et des voûtes de pierre. C’est dans ce décor que dura l’une des plus longues vendettas de l’histoire corse, entre 1789 et 1821.

Son église paroissiale possède un campanile carré original, et ses portes sculptées méritent que l’on s’y attarde. Quelques excursions permettent de découvrir les ruines de plusieurs chapelles dans les environs. On peut enfin accéder à la tour génoise de San Pellegrino, à Folelli, où les troupes de Luigi Giafferi se battirent contre les mercenaires allemands à la solde des génois en 1731. Selon certains chroniqueurs, la tour serait à l’emplacement de l’ancien port romain de Niceae, cité par Ptolémée.

Aujourd'hui, Folelli est devenu un bourg-centre en plein expansion, idéalement situé au croisement de la T10, reliant Bastia à Bonifacio, et de la route permettant l’accès à la région de la Castagniccia.

La population de la commune de Penta di Casinca atteindra sans doute bientôt les 3500 habitants.