Cap Corse | Brando

Brando
Brandu

brando

C’est le centre de la piève qui regroupait autrefois les fiefs de Brandu et d’Erbalunga, ce dernier ayant disparu au profit du premier. Erbalunga appartenait autrefois à la famille Gentile. Au XVIème siècle, la ville était alliée aux génois, alors que Brando soutenait les français, ce qui ne fit qu’accentuer les luttes entre les deux fiefs. En 1557, Brando gagna le territoire d’Erbalunga ; puis, sous l’occupation génoise, le port se développa et devint l’un des plus importants du Cap. C’est la patrie de l’écrivain Paul Valéry.
La commune se compose de sept hameaux ; 5 médiévaux à l’intérieur et 2 sur la côte.
Erbalunga, marine bien connue des peintres pour sa lumière particulière, est un village de caractère aux maisons semblant flotter au-dessus de l’eau. Un festival de musique y est organisé début août ainsi que d’autres évènements culturels dans son théâtre de verdure. Dans son église baroque Saint Erasme ont lieu les cérémonies du vendredi saint, dont l’office des ténèbres. Quand s’éteint la dernière bougie, on agite les crécelles. Le vendredi a lieu la cerca, procession à travers les hameaux, qui se termine en granitula. On peut également visiter la chapelle Madona del Carmine, dans le cimetière. Au bout du port sur un rocher une tour génoise en partie en est devenue le symbole d’Erbalunga. Au quartier Cintulino se trouve le monastère des bénédictines fondé en 1862 qui abrite l’église conventuel du Cœur Eucharistique de Jésus. C’est le centre administratif et commercial de la commune.
A Lavasina, hameau construit au XIXème siècle, déroule l’un des plus importants pèlerinages de Corse. Chaque 8 septembre, on vient à pied dans l’église paroissiale pour voir le tableau de la Vierge, miraculeux selon la légende. Il appartenait autrefois à une famille de marchands, les Danesi. Des italiens qui leur devaient de l’argent leur proposèrent le tableau pour s’acquitter de leurs dettes. Quand les marchands reçurent l’objet, ils furent surpris d’en voir tomber des pièces d’or, qui représentaient exactement le montant de la dette. Pour conserver le tableau miraculeux, ils décidèrent de faire construire une chapelle dans le village, consacrée en 1671. De nombreuses guérisons miraculeuses y auraient eu lieu, et la chapelle devint un important lieu de pèlerinage. Les marins ayant échappé à un naufrage au large du Cap remercient également la Vierge de Lavasina.
A Marmoraggia quartier de Lavasina, une grotte ornée de stalactites serait habitée par une fée, selon la légende. Trois frères, pauvres et orphelins, vivaient au village il y a bien longtemps. Un jour, le plus jeune des trois trouva une cassette pleine d’or, et alla partager sa découverte avec ses frères. Emplis de jalousie, ses aînés décidèrent de le tuer, pour lui dérober son trésor. Il alla dans le maquis, se cacha et fut trouvé par une vielle femme qui prit pitié de lui à l’écoute de son récit et décida de le protéger. Elle le cacha dans la grotte. Quand les deux frères trouvèrent sa cachette, l’entrée de la grotte s’effondra derrière eux, et ils furent enterrés sous une montagne d’or. La vieille femme révéla alors au jeune garçon son apparence féérique, et lui dit qu’il n’aurait plus jamais rien à craindre de ses frères.

Le hameau de Poretto est connu dans le Cap pour sa résistance au génois en 1556. Les Gentile étaient assiégés par les troupes génoises, qui tentaient de prendre la tour.
Seule l’arrivée inespérée des troupes de Sampiero put les sauver. Deux siècles plus tard, en 1764, le hameau sera incendié par les troupes génoises, chassées par Paoli. L’église paroissiale de l’Annunziata renferme de nombreuses œuvres classées aux monuments historiques (calice, orgue de tribune, retable et des tableaux).A côté la chapelle Santa Croce complète l’ensemble religieux de Parocchia.
Le hameau de Castello, ancienne place forte médiévale, est le centre historique du village. On peut encore voir les ruines du couvent saint François et celles du fort de Brando qui domine la mer et offre une belle vue sur la côte.
Son église Sainte Marie des Neiges, d’architecture pisane, possède de belles fresques datées du XIVème siècle.
Pozzo village aux multiples quartiers (Campu all’Aja, Funtana, Morella, Piazza di Supra, Santa Catalina, San Giuvanni, Verdaccia) il abrite les chapelles San Ghiseppu et San Giovanni-Battista, la maison Ferdinandi bâtie en 1487 caractéristique de l’architecture civile médiévale, le couvent des capucins du 16ème et son église St Barthélemy, le Palazzu Angeli maisons dit des américains.
Mausuleo on y trouve les vestiges du couvent San Franscecu fondé en 1474 par les seigneurs de Brando, l’église Santa Catalina et les restes d’une ancienne tour génoise.

Silgaggia est le hameau situé le plus en hauteur. Deux quartiers le composent Casale et Santa Lucia. Au fond d’une impasse s’élève la chapelle Santa Lucia.
La partie haute du village est entourée de montagnes, dont le Mont Stello, point culminant du Cap avec ses 1307 mètres. Arrivé à son sommet, on a une vue dégagée sur le Cap et le nord de l’île, jusqu’au Monte Cinto.

A Marmoraggia, une grotte ornée de stalactites serait habitée par une fée, selon la légende. Trois frères, pauvres et orphelins, vivaient au village il y a bien longtemps. Un jour, le plus jeune des trois trouva une cassette pleine d’or, et alla partager sa découverte avec ses frères. Emplis de jalousie, ses aînés décidèrent de le tuer, pour lui dérober son trésor. Il alla dans le maquis, se cacha et fut trouvé par une vielle femme qui prit pitié de lui à l’écoute de son récit et décida de le protéger. Elle le cacha dans la grotte. Quand les deux frères trouvèrent sa cachette, l’entrée de la grotte s’effondra derrière eux, et ils furent enterrés sous une montagne d’or. La vieille femme révéla alors au jeune garçon son apparence féérique, et lui dit qu’il n’aurait plus jamais rien à craindre de ses frères.
Brando a possédé quatre tours génoises, celle d’Erbalunga datant du 16ème en partie en ruine comme celle de Sacro du 15ème , les deux autres sont aussi en ruines.