La commune de Ghisonaccia a été créée en 1845 par démembrement de la commune de Lugo-di-Nazza.
Ancien lieu de transhumance des bergers de Ghisoni (Ghisonaccia signifie littéralement «le mauvais Ghisoni», à cause des marais autrefois insalubres du bord de mer). Le village s’est développé après l’assainissement des marais de la plaine orientale, pour devenir un immense territoire agricole et une station touristique prisée des vacanciers.
Dans les années 1960, le boom de l’agriculture permet à la commune de devenir une petite cité prospère. À partir des années 1980, plusieurs agriculteurs se lancent le pari fou de créer une activité touristique avec la construction de différentes structures comme (par exemple) le Village de Vacances “Marina d’Oru” ou encore de nombreux campings et résidences de vacances. Au fil des années, l’afflux de milliers de touristes a permis à la commune de Ghisonaccia un essor important pour devenir la cité que nous connaissons aujourd’hui. Au nord-est de Ghisonaccia, se trouve l’étang d›Urbino, une lagune de 750 hectares, la plus importante de la plaine orientale et la seconde de Corse après l’étang de Biguglia ; il communique avec la mer par une passe de 10 mètres de large, et on y pratique la conchyliculture et l’ostréiculture. Au sud de l’étang d’Urbino s’étend le domaine de Pinia, une zone marécageuse, dont la frange littorale est boisée, classée réserve naturelle, et gérée par le conservatoire du littoral. Plus au sud, entre la plage de Vignale et l’embouchure du Fiumorbo.
On notera :
Une importante présence romaine à Urbino. Ses immenses plages de sable fin et sa forêt sont remarquables, mais il ne faut pas oublier de s’arrêter à l’église Saint Michel, décorée par le peintre crétois